Etape 6 Eurodiagonale Menton-Bari. François Goas-Guy Amat
7 septembre 2016
Etape 6 Vasto- Trinitapoli , 170km, 962m dev
5h : nous attendons dans l’hôtel que le gros de la pluie soit passé. Le temps est exécrable, il pleut sans discontinuer depuis plusieurs heures, pas un mètre carré de ciel dégagé à l’horizon. La météo n’annonce rien de bon pour la journée: de la pluie, de la pluie, de la pluie. Bon ! j'ai compris … ça va être la guerre !
5h 50. La pluie s’est arrêtée quelques instants. Nous levons l’encre dans les rues trempées de Vasto. Prenons la piste cyclable passant devant l’hôtel et cheminons le long des plages à travers les marinas (Vasto, San Salvo, Montenero..) sans voir personne. Il faut dire que la pluie et l’heure très matinale ne poussent pas les italiens à aller à la plage. Nous quittons la côte à Termoli. Le jour se lève.
Nous prenons la tangentielle (SS709) le long de l’autoroute et nous nous enfonçons dans les terres, laissant à notre gauche le promontoire de Gargano « l’éperon de la botte ». Nous entrons dans la partie septentrionale des Pouilles pour rejoindre San Severo et plus loin Foggia. Le charme de l’arrière-pays n’a rien à envier à la côte, même si le temps ne se prête pas à la contemplation.
La pluie lourde se remet à tomber avant San Severo. Nous traversons la ville sous des trombes d’eau, les rues devenant impraticables, nous nous réfugions dans un café pour attendre une accalmie. Peu ou prou la pluie ne nous lâche plus. Dans Foggia, le croisement des voitures s'effectue complètement à l'aveugle à cheval sur le bas côté de la route… et noyé sous les gerbes d’eau boueuse, projetées par les camions.
Au pays de Dante, ça devait arriver ! et ce n’est pas fini nous dit la météo ! le pire est pour demain !
Le soleil est revenu en milieu d’après midi. A l’arrivée à Trinitapoli, je suis sec-sec…et cuit. A l’hôtel, un gros travail de lavage et de séchage de linge nous attend. Le séchoir à cheveux s’avéra très pratique pour transformer les chaussettes en manches à air…ohé ohé matelot rentre les chaussettes demain, on touche le port.