Hivernale du 18 janvier. Sous les jupes des gitanes
Joël Guy B et moi rejoignons à la halle François en délicatesse avec une crevaison à l’arrière. Changement de la chambre à air et départ en direction de Puylaurens, objectif de notre hivernale du jour.
De retour à Castanet, je relèverai 133km au compteur pour un dénivelé d’environ 1600m.
Un temps nuageux, un peu frisquet nous accompagne. A Fourquevaux nous prenons au passage Jo qui faisait des ronds depuis un petit moment en nous attendant.
On repart sur Lanta via Préserville. Dans la bosse je me sens décoller ce n’est pas moi ! je le jure ! C’est la poussette François qui a démarré. On remonte sur les trois de devant
- Continue François pousse encore un peu on va les gratter avant le sommet
- Non , restons derrière, tu sais comme ils sont, ils vont nous snober.
Apres Lanta nous recevons un coup de fil de Patrick O . Il nous attend sur la route avec René Feuga .On les trouvera quelques minutes plus tard à hauteur de l’embranchement de Saussens.
C’est deux là sont partis de Bourg St Bernard où réside Patrick et de les revoir avec nous est un réel plaisir ; René parce que c’est sa première sortie depuis son opération et Patrick parce qu’il y a décidé de reprendre les hivernales pour préparer Bordeaux-Paris
Notre patron de grande surface est un costaud et nous n’avons aucun doute sur ses capacités à relever ce défi. D’autant plus que professionnellement on le sent plus détendu que jamais depuis qu’il a mis au point un nouveau procédé de surveillance contre le vol.
En effet, auparavant son travail était pénible bien que le Manager, que nous saluons au passage, s’honorait du sentiment du devoir accompli quand il saisissait quelques jambons et fromages accrochés au porte-jarretelles sous les jupes-montgolfière des gitanes. Aujourd’hui les conditions de travail se sont adoucies, les petites gitanes sont en mini jupes et d’après ce qu’on dit (surtout ..Jo) on peut le voir dans son magasin lancer des bonbons par terre ce qui, il faut bien en convenir, est plus facile que d’aller farfouiller sous les robes larges des dames fussent-elles princesses andalouses ou roumaines.
Un peut après Bannieres à un panneau d’intersection on découvre qu’il reste encore 20 km avant Puylaurens .On est très en retard sur l’horaire prévu .
-Il va falloir accélérer me dit François en prenant ma selle
Il me poussera dans toutes les bosses. Et des bosses il y en a !! Ça n’arrête pas ! Lacougotte , Mangrin, Bertre… je ne sais plus , j’avais le nez dans le guidon poussé par un François infatigable. S’il reste dans cette forme, croyez moi ! Ce gars va faire un malheur dans Paris-Brest. Finalement lorsqu’on débarque dans le café il est 12h 15. On a le sentiment d’avoir accompli le travail, on va pouvoir se détendre et passer à autre chose ; cette autre chose ce sont les photos des acteurs des films cultes des années 60 qui couvrent les murs du café : les tontons flingueurs inévitables, Marylin évidemment et d’autres… Delon ..etc
Une photo que j’adore : Bourvil et Belmondo dans « Le Cerveau »
Il est de notoriété puylaurantaise que des vedettes sont passées dans ce café. Le patron nous fait remarquer que René est assis dans le fauteuil de Nicolin et que « l’illustre » Georges Frêche est bien enterré dans le cimetière protestant du village. Le patron est un marrant dans son genre surtout si on le lance dans la politique mais j’en dirai pas plus ici.
Est-ce le lieu ? est-ce l’ambiance chaude ? Patrick nous gratifie d’un exposé sur le Château de Mangrin, que nous avons croisé en venant ici. On y apprend que c’ est le seul musée de pastel de France… On y découvre toutes les étapes de la transformation du pastel, de la culture jusqu’à la couleur. La route du pastel au pays de cocagne …tout un programme.
Nous partons de Puylaurens en direction d’Auvezines. Un peu après à Roumens ? René et Patrick nous quittent pour rentrer à Bourg St Bernard.
Nous nous montons sur Les Cassés pour rejoindre Villefranche par Mourvilles hautes et plus tard Gardouch . Le vent est favorable et sur la piste on n’aura pas un coup de pédale à donner tant mieux car je suis cuit.
bravo………….on tient ses promesses!!
Salut les Vaillants,
Lorsque je vous ai croisé samedi à votre retour sur le canal, moi je partais pour un long periple de … 50 kms ! Bon, d’accord, rien à voir avec votre kilométrage, mais dès que j’aurais tordu le cou à ces série de rhumes-bronchites depuis 2 mois, j’essaierais d’être un peu plus assidu…
à bientôt
Franck